SOS nuits courtes ! Comprendre l’insomnie pour la combattre

Fatigue, somnolence, troubles de la concentration, irritabilité, stress… Les conséquences de l’insomnie sont un vrai handicap au quotidien. Sur le long terme, elles sont mêmes dangereuses pour la santé globale. Mais pour lutter contre cette vilaine habitude, encore faut-il en comprendre ses causes. Le marchant de sable traîne à passer ? Apprenez à décrypter votre insomnie et testez nos astuces pour retrouver un sommeil de plomb, ou presque !

 

Suis-je insomniaque ? La définition

Pénible, l’insomnie est le plus courant des troubles du sommeil. Elle peut être ponctuelle ou chronique et se traduit par une grande difficulté à profiter de nuits réparatrices. Côté symptômes, on retrouve le plus souvent une incapacité à trouver le sommeil, des réveils nocturnes prolongés ou réguliers et une certaine agitation nerveuse. On parle de chronicité à partir de 3 insomnies par semaine pendant une durée minimale de 3 mois. Les insomniaques font régulièrement des nuits de 3, 4 ou 5 heures et peuvent même traverser des épisodes de nuits blanches.

 

Un problème, des causes multiples

Dans la grande majorité des cas, l’insomnie est provoquée par un état anxieux. Les personnes stressées, anxieuses et dépressives sont plus souvent sujettes à ce trouble que les autres. La douleur et certaines pathologies (asthme, allergies, hyperthyroïdie, reflux gastriques) peuvent aussi expliquer l’insomnie. Il ne faut pas non plus oublier l’impact de maladies spécifiquement liées au sommeil, comme l’apnée du sommeil ou le syndrome des jambes sans repos.

Enfin, certains facteurs environnementaux ou liés à l’hygiène de vie peuvent parfois expliquer des épisodes d’insomnies. La qualité du matelas, la température trop élevée de la chambre, une prise de caféine trop importante, une surcharge de travail ou un repas trop copieux sont les principaux fauteurs de troubles…     

Quid des somnifères et autres « hypnotiques »

Conçus pour rallonger la durée d’endormissement et décontracter les muscles en profondeur, les somnifères et autres médicaments hypnotiques avec ou sans ordonnance ne sont pas une solution sur le long terme. Ils corrigent le symptôme mais ne suppriment évidement pas la cause. Autre inconvénient ? Ils ne permettent pas d’obtenir une bonne qualité de sommeil. Un sommeil réparateur et naturel compte 5 phases. Les somnifères perturbent ce cycle et n’aident pas l’organisme à se recharger correctement.  

Rythme circadien : ritualiser ses 24h

Chronobiologie oblige, on sait aujourd’hui que notre horloge interne régule notamment nos phases d’éveil et de sommeil sur une journée complète. Elle intervient aussi sur la pousse des ongles et des cheveux, la pression sanguine, les hormones et la température corporelle. Un rythme circadien chamboulé a évidement des conséquences sur la qualité du sommeil. Il est donc important de respecter une certaines routine physiologique (repas pris à la même heure, activités physiques la journée et détente dans la soirée, sorties en extérieur pour profiter de la luminosité, éviter les écrans et les excitants le soir, etc).

Méditation et respiration de pleine conscience : la clé du sommeil ?

Les respirations lentes et profondes associées à un état de méditation avant l’heure du coucher permettent bien souvent de s’endormir dans de meilleures conditions. Cette pratique, à hauteur de 5 minutes quotidiennes, suffit à faire baisser le rythme cardiaque et à détendre l’ensemble du corps. Vous avez envie de vous lancer ? N’hésitez pas à vous faire accompagner d’une application mobile !  

 

Bonne nuit…

 

Alexia

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