D’origine hormonale, héréditaire, cosmétique et même parfois médicamenteuse, le bouton d’acné est un vrai indésirable. Très fréquent à l’adolescence, et notamment pendant le développement hormonal, il persiste parfois à l’âge adulte et concerne 40% des femmes de plus de 25 ans. Ces vilains boutons sont souvent localisés sur le visage, dans le cou, le dos et sur la poitrine. De nombreuses raisons peuvent expliquer l’apparition de ces éruptions cutanées disgracieuses et des solutions existent pour l’atténuer. Découvrez de quel acné vous souffrez et choisissez le traitement le plus adapté pour dire adieu à ce (mauvais) souvenir d’adolescence…
Distinguer l’acné des autres éruptions boutonneuses
Rosacée, folliculite, furoncles… Tous ces charmants termes dermatologiques font référence à différents types d’éruptions cutanées. Si un bouton pointe le bout de son nez, n’allez pas tout de suite imaginer que c’est de l’acné.
Evidemment, on ne traite pas un bouton d’acné de la même manière qu’une rosacée. Cette dernière se manifeste sur le visage sous la forme de petits boutons rouges, parfois purulents. A la différence des boutons d’acné qui sont isolés, la rosacée s’accompagne de plaques rouges type couperose.
Les boutons de la folliculite ressemblent eux-aussi aux boutons d’acné mais ils sont le résultat de l’inflammation du follicule d’un poil. Les zones concernées sont donc toutes les zones poilues ou duveteuses du corps. Si vous n’avez pas de boutons localisés ailleurs, c’est sûrement le signe d’une folliculite. Son origine est principalement bactérienne.
Enfin, les furoncles sont des folliculites version XXL. Ils s’installent eux-aussi au niveau du follicule pileux et leur infection provoque un gros bouton rouge purulent et souvent très douloureux.
Bactéries + sébum : la combinaison gagnante…
La première étape indispensable au « bon » développement du bouton d’acné est la production importante de sébum. Pour diverses raisons (héréditaire, hormonale, cosmétique, etc.), il arrive que la peau du visage, du cou, du dos et du décolleté sécrète trop de sébum.
Cette peau grasse s’appelle l’hyperséborrhée. Cette sécrétion bloque parfois les glandes sébacées et produit une inflammation (le bouton). En parallèle, de petites (et vilaines) bactéries appelées les propionebacterium acnes qui raffolent du sébum transforment la moindre petite rougeur en inflammation et donc en bouton d’acné.
C’est d’ailleurs la même bactérie qui se développe autour du follicule pileux et provoque les folliculites.
Réguler l’acné hormonal
Dans de nombreux cas, et notamment chez la femme, l’acné est le fait d’un dérèglement hormonal. D’ailleurs, certaines périodes (cycle menstruel) sont plus propices à l’apparition de boutons que d’autres. Théoriquement, les hormones s’équilibrent à l’âge adulte mais divers facteurs (alimentation, stress, pilule contraceptive, immunité) peuvent venir les bouleverser.
Produites en quantités trop importantes, les androgènes, hormones mâles, stimuleraient les glandes sébacées et provoqueraient une hyperséborrhée.
Pour réguler un acné hormonal, il faut améliorer son hygiène de vie et consommer des aliments sains et detoxifiants. Le régime anti-acné consiste à éliminer les sucres ajoutés de son alimentation, mais aussi le lactose et le gluten.
Les légumes et fruits frais sont à privilégier, mais il faut veiller à avoir un apport suffisant en Omega 3 (poissons gras, noix, huile de lin et de colza, graines de chia). En parallèle, il est important de repenser ses habitudes de vie en faisant attention à bien dormir et à bien gérer son stress.
L’huile essentielle d’arbre à thé et l’aloe vera sont utiles en application locale, combinées à une cure de spiruline et/ou des tisanes d’ortie.
Une peau intoxiquée ?
D’autres habitudes, volontaires ou non, ont un impact sur les bouleversements cutanés et la production de sébum. C’est notamment le cas des produits cosmétiques qui peuvent être irritants ou décapants pour la peau. Il faut toujours se méfier des compositions chimiques de certains produits (maquillage, crème, démaquillant, nettoyant) qui agressent littéralement la barrière protectrice de la peau et stimulent la production de sébum.
Autres grands responsables ? Les médicaments. Chimiques et puissants, ils déposent dans l’organisme une quantité importante de toxines que la peau évacue comme elle le peut. Il n’est pas toujours possible de s’en passer mais une hygiène de vie saine en parallèle peut permettre de limiter les dégâts.
Prêt à mettre en place une stratégie anti-acné ?