Avant de mettre toutes les chances de votre côté pour diminuer les douleurs de règles, que diriez-vous d’un petit rappel scolaire ? Pour se préparer à la nidation, la muqueuse utérine (aussi appelée endomètre) s’épaissit chaque mois. En l’absence de grossesse, le trop-plein de muqueuse est évacué naturelle. Seul hic ? Cette évacuation se fait grâce à des spasmes, plus ou moins douloureux selon chaque femme. Marche rapide, huiles essentielles en massage, infusions et changements alimentaires… Ce petit programme anti-douleur 100% naturel devrait vous permettre de faire la paix… avec votre endomètre !
Et si l’exercice physique était la solution ?
L’exercice physique, et en particulier la marche rapide, peuvent contribuer à réduire les douleurs menstruelles. Les cellules s’oxygènent mieux, la circulation sanguine augmente et ce bon bol d’air frais fait du bien à l’ensemble de l’organisme.
Autre avantage ? Activer les articulations et toute la partie basse du corps peut aider à débloquer le bassin et à faciliter l’évacuation du sang. A l’inverse, la sédentarité et la position assise compressent l’utérus et bloquent la circulation.
Bien sûr, la marche rapide est facile à pratiquer mais d’autres sports (natation, footing, pilates, tennis) qui mobilisent les muscles, articulations et os inférieurs peuvent aussi aider à réduire les douleurs de règles.
Astuce spéciale sédentarité ? N’hésitez pas à consulter un ostéopathe pour vérifier que votre bassin n’est pas bloqué !
Massage aux huiles essentielles
Antispasmodiques et anesthésiques, certaines huiles essentielles sont toutes indiquées pour soulager les douleurs dans le bas ventre. C’est notamment le cas de la sauge sclarée, un incontournable en cas de spasmes douloureux.
Pour constater par vous-même les effets de cette huile hyper-concentrée et odorante, mélangez-en quelques gouttes (3 ou 4) dans de l’huile d’amande douce et appliquez-la en massage circulaire sur toute la zone douloureuse. Reproduire l’opération jusqu’à trois fois par jour.
Même principe avec l’huile essentielle de camomille romaine qui, elle, a des vertus sédatives.
Belles plantes anti-inflammatoires en infusion
Comme souvent, la meilleure arme contre les douleurs de règles est la prévention. Si vous avez un cycle régulier, la prise quotidienne de tisanes une dizaine de jours avant vos règles peut réduire l’intensité des douleurs.
Plusieurs plantes sont indiquées pour rééquilibrer les éventuelles variations hormonales et ainsi prévenir les douleurs. La première n’est autre que la sauge, facile à trouver fraîche ou séchée et très parfumée.
Vous pouvez également compter sur les jolies fleurs de l’Achillée Millefeuille, indiquée en cas de spasmes digestifs et utérins. Enfin, la camomille romaine peut aussi être consommée en infusion.
En plus de ses effets sédatifs, elle vous aidera à sombrer plus rapidement dans les bras de Morphée.
Bonne nouvelle pour celles qui ne sont pas des expertes de l’herboristerie, les magasins bio sont de plus en plus nombreux à proposer des tisanes prêtes à consommer spéciales féminité et équilibre hormonal.
Changer son hygiène de vie
Avoir une bonne hygiène de vie et éviter au maximum le stress est un vrai plus pour réduire les douleurs liées au cycle.
L’alimentation joue évidement un rôle essentiel, puisqu’il sera utile de limiter voire de réduire tous les aliments inflammatoires. Une quinzaine de jours avant votre cycle, n’hésitez pas à freiner votre consommation de fromage, céréales contenant du gluten, chocolat, alcool et café.
Remplacez-les par des légumes et fruits frais mais aussi des oléagineux et des légumineuses.
Trop c’est trop ! Quand faut-il consulter ?
Contrairement aux idées reçues, souffrir pendant ses règles n’est pas nécessairement normal, surtout si les douleurs sont très intenses. Ce problème peut, dans certains cas, révéler des pathologies.
De très fortes douleurs dans le bas ventre sont l’un des principaux symptômes de l’endométriose et du syndrome des ovaires polykystiques.
Conclusion ? Si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez votre gynécologue.