Telle une Rebecca Bloomwood dans “Confession d’une accro au shopping”, on craque (beaucoup) trop souvent sur le moindre petit gadget mode qui nous tape à l’oeil. On n’achète pas pour garder, mais pour porter à un moment précis : une soirée, un cocktail, un week-end à la mer avec notre amoureux, un restaurant ultra branché, bref tout est prétexte pour faire du shopping. Comme si on en avait besoin. Et si on faisait un tour dans sa garde-robe (rangée évidemment) avant de se ruer sur les boutiques ? Peut-être qu’en mixant certaines pièces on obtiendrait une tenue idéale ?
La slow what ?
Rien à voir avec le fait de s’habiller au ralenti (quoi que, certains matins ça peut être le cas), c’est une façon de consommer de façon responsable, respectueuse tout en évitant de jeter à la poubelle. C’est en quelque sorte, donner une seconde vie à vos vêtements, les mixer et dénicher des produits de qualité plus que des pièces fabriquées en grande quantité. Bref, tout le contraire du fast-fashion.
Comment intégrer du slow fashion chez soi ?
Hop, on commence par faire le tri dans nos habits et à les suspendre le plus possible dans la penderie. Pourquoi ? Cela permet une meilleure visibilité et des surprises du type : “oh trop bien je ne savais plus que je l’avais ce jean boyfriend”. On n’hésite pas à acheter des pièces classiques qui ne se démodent pas comme un blazer, des escarpins, une chemise, etc. Et oui, ce n’est pas nouveau, ces pièces restent des “indispensables” que l’on peut garder quelques années. Enfin, on n’hésite pas à faire un tour dans les friperies (aussi cool que chics) et de mettre en vente ou de donner (si c’est votre sœur ou votre meilleure amie) au lieu de jeter ! On fait des heureux et de la place dans notre placard, combine parfaite, non ?
Le slow fashion, une vision plus équitable de la mode
Au-delà de la simple relation marque/client, on recherche une véritable confiance. Le but n’est pas de savoir si la chemise est à 9,99 euros, mais qu’elle est composée de produits non-chimiques, qu’elle respecte notre vision de la mode et de la vie. On peut choisir entre les labels Bio, vegan, made in France qui garantissent une certaine éthique à la fois sur la qualité du produit et sur les conditions de travail. On choisit des marques responsables, c’est peut-être plus chères (soyons honnêtes), mais au moins ni les enfants du tiers-monde ni la planète n’assumeront la différence de prix. On vous glisse notre site coup de cœur aussi éco-responsable, qu’éthique : Ekyog
Faire face à la société
Pour s’aventurer dans sa quête de la pièce parfaite, pas question d’opter pour la sur-consommation abusive, on prône plutôt le savoir faire traditionnel, porteur à la fois de valeurs et d’histoire. On vise la qualité à la quantité. Je vous rassure tout de suite, il ne s’agit pas de militer dans la rue nue avec écrit sur son slip “slow fashion forever” (Beurk, ce serait très embarrassant). En fait, ce sont nos pièces qui sont considérées comme des moyens d’expression puisque la slow fashion c’est avoir du style et non pas de suivre les tendances. Macklemore a donc raison lorsqu’il chante : “We are what we wear, we wear what we are” 🎵
Le slow fashion pour jeunes mamans
Aussi ronde que fashion, rien n’arrête les futures mamans, pas même les “quelques” kilos en plus. Enceinte, vous en avez marre de devoir renouveler votre garde-robe pré et post maternité ? De stocker des vêtements que vous portez les 3 derniers mois de grossesse ? Pas de panique, le site Jolibump vous montre qu’il est possible de garder les mêmes vêtements avant, pendant et après la maternité, tout en restant ultra canons. Robes amples, talons compensés, jean slim, la mode n’a pas fini de vous épater !
À la fois vintage, éco-responsable et éthique, on dit oui à la slow fashion.