Repas « en pleine conscience » : et si on mangeait à la japonaise ?

Au quotidien, les japonais et les coréens pratiquent la slow food et la slow cooking de façon instinctive. Pour eux, prendre le temps de cuisiner, sublimer chaque aliment et déguster chaque bouchée est un héritage culturel. Parce que cuisiner et manger en pleine conscience est bon pour le corps et l’esprit (et surtout pour la digestion !) inspirons-nous de cette tradition venue d’Asie et redonnons toute sa valeur au précieux moment du repas…

 

Règle n°1 : écouter son corps et sentir la faim

Gourmandise oblige, nous attendons rarement d’être affamés pour passer à table. Pourtant, l’organisme fonctionne bien mieux s’il profite de temps en temps d’un repos digestif. Pour lui faire honneur, il faudrait donc être plus attentif et ressentir la vraie faim d’un estomac vide. On appelle ça l’alimentation intuitive ! Pour une meilleure digestion, et donc une meilleure assimilation des vitamines, minéraux et oligo-éléments, mieux vaut reporter l’heure du repas jusqu’à ce que la faim s’installe…

Règle n°2 : choisir un lieu sans distraction  

Bien souvent, nous ne nous concentrons pas sur ce que nous avons dans l’assiette. Bruits environnants, TV ou radio nous empêchent de bien savourer notre repas. La pause-déjeuner devant l’ordinateur est d’ailleurs rarement bénéfique pour le bien-être et la digestion ! Que vous mangiez seul, en famille ou entre amis, préférez les lieux calmes, sans bruit et sans passage. Ce n’est qu’ainsi que vous accorderez à votre repas toute l’attention qu’il mérite.        

Règle n°3 : s’installer confortablement

Autre mauvaise habitude ? Manger en étant mal assis et inconfortable. Pour que le plaisir du repas soit total et pour que la digestion se passe bien, il est essentiel d’être bien installé. Le dos doit être relativement droit, les jambes parallèles et posées sur le sol et les fesses confortablement assises. L’inconfort nous fait souvent gigoter, et ce n’est pas vraiment profitable pendant le repas. Si vous êtes parfaitement installée, vous serez plus en mesure d’accueillir les aliments que vous vous apprêtez à ingérer puis à digérer.

Règle n°4 : manger lentement ET en petite quantité

Les asiatiques l’ont compris depuis longtemps : manger lentement est la clé pour profiter pleinement de son repas et bien le digérer. Pour cela, il faut se concentrer sur des petites bouchées et bien les mâcher. En prenant du temps pour chaque aliment, vous vous rendrez vite compte que les arômes et les textures sont décuplés. Manger à un rythme plus lent est donc synonyme de plus de gourmandise et de plus de plaisir ! Pas besoin de vous mettre aux baguettes pour en arriver là, prêtez simplement attention à la taille de vos bouchées.  

Règle n°4 : s’arrêter à satiété

Dans la majorité des cas, nous nous servons trop ! Proportionnellement aux besoins réels de l’organisme, les assiettes des français sont bien trop généreuses. Nous avons pourtant pris l’habitude de ces portions XXL que nous n’avons aucun mal à finir par gourmandise. Résultat ? Ce trop-plein d’aliments à digérer alourdit l’organisme et fatigue le système digestif. Pour éviter la somnolence post-festin, mieux vaut s’arrêter lorsque l’estomac est plein. Le corps sait envoyer des signaux de satiété, encore faut-il y prêter attention…   

 

A table !

 

Alexia

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