La nuit, il n’est pas rare de faire des rêves ou encore des cauchemars. Nous n’avons aucun contrôle sur ce phénomène qui attise la curiosité des chercheurs et des psychanalystes depuis les années 50. Comment les expliquer ? C’est impossible ! Mais comment éviter les cauchemars ? Nous allons vous donner quelques conseils pour profiter de nuits moins agitées.
Le sommeil et ses petits secrets
Avant de parler des rêves et surtout des cauchemars, il faut reprendre depuis le début. La nuit, notre corps entre dans une période de sommeil pendant laquelle il fonctionne au ralenti. Le sommeil est essentiel pour le développement, la mémoire, la récupération ou encore le métabolisme. Et oui ! Vous le savez, quand nous dormons mal, nous mangeons plus et nous grossissons !
Revenons à notre sujet… Nos nuits se composent de plusieurs cycles de sommeil : la première est la phase de sommeil lent léger qui suit l’endormissement ; elle est suivie du sommeil lent profond, du sommeil lent très profond et du sommeil paradoxal. Cette dernière phase est celle pendant laquelle on se réveille plus facilement. Pourquoi ? Et bien parce que l’activité de notre cerveau est irrégulière et rapide.
Rêves et cauchemars : d’où viennent-ils ?
Les rêves auraient pour origine une autostimulation inconsciente. Ils se déroulent pendant la phase de sommeil lent profond. Ils sont de courte durée et le plus souvent réalistes. Lors de la phase de sommeil paradoxal d’autres formes de rêves prennent place. Ils sont beaucoup plus longs, souvent incohérents et parfois effrayants. On peut dans certains cas parler alors de cauchemars.
Il faut savoir que nous rêvons toutes et tous. Mais bien souvent, nous n’avons aucun souvenir ! Rêver et même cauchemarder n’a rien d’inquiétant, cela maintiendrait même notre équilibre psychologique et émotionnel.
Les cauchemars sont trois fois plus nombreux que les rêves. Ils sont aussi plus récurrents chez les enfants, les adolescents et, une fois à l’âge adulte, chez l’homme. Ces mauvais rêves sont particulièrement désagréables. D’ailleurs, ils s’accompagnent de signes physiques comme des suées, de l’agitation, des cris et une augmentation du rythme cardiaque.
Les différentes causes de cauchemars
Les cauchemars sont plus fréquents en période de stress, en cas de choc psychologique ou en cas de maladie mentale et de troubles psychiatriques. Si vous avez bu beaucoup d’alcool ou pris de la drogue, vous avez toutes les chances de faire des cauchemars ! Enfin, la prise de médicaments est une cause reconnue.
Comment éviter de faire des cauchemars ?
Pour réduire les cauchemars et même les éradiquer, il faut adopter une bonne hygiène de vie. On ne parle pas ici de faire un régime mais de réduire sa consommation d’alcool au quotidien. Si vous suivez des traitements médicamenteux, vérifiez parmi les effets indésirables. Les cauchemars sont dans la liste ? Discutez avec votre médecin pour changer de traitement.
Si le stress et l’anxiété font partie de votre quotidien, il faut les combattre. Une fois de plus, une bonne hygiène de vie est indispensable et surtout, on se bouge !
Enfin, il faut savoir que si vos cauchemars impactent votre vie, ils sont considérés comme des troubles du sommeil. Ils peuvent alors faire l’objet d’une consultation médicale.
Bonne nuit !