Le scarabée bleu, un conte extraordinaire pour voyager et se retrouver

Le Scarabée Bleu est le premier roman d’Emmanuelle Jappert. Après avoir écrit #Wondersportwomen, un livre qui nous révèle les bienfaits du sport à travers 23 portraits de femmes et Le cahier Running pour les nuls, l’auteur nous propose un roman onirique sur fond de développement personnel et cela fait du bien !

 

Un petit résumé ?

Anicha vit dans une oasis reculée du Maroc. Elle passe le plus clair de son temps à dévorer des livres. Seulement, en se coupant ainsi des autres et du monde, elle oublie les joies simples de l’existence. Jusqu’au jour où elle rencontre un scarabée bleu, posé sur une pivoine. L’insecte devine en elle un potentiel hors du commun… Il va alors l’entraîner dans une quête initiatique à travers Marrakech, puis Tanger, avant d’arriver en Égypte. Après bien des épreuves, Anicha va y découvrir son destin !

 

Rencontre avec Emmanuelle Jappert

Comment est né ce livre ?

« Je revenais d’un week-end ressourçant à la mer et dans la voiture, je me suis mise à raconter le début de cette histoire à ma famille, pour occuper le temps. C’est alors que j’ai eu cette sensation rare que toutes mes pensées s’enchaînaient de façon fluide, que mon imaginaire se déployait. Dans la voiture, le silence régnait. Tout le monde écoutait et voulait savoir la suite. Un scarabée bleu s’est très vite imposé, puis tous les protagonistes me sont venus en tête naturellement. Une fois rentrée chez moi, je me suis jetée sur mon ordinateur pour écrire les premières pages. Ensuite, dès que c’était possible, je m’échappais pour écrire la suite. Cela m’a pris deux ans. »

 

Quel message avez-vous souhaité faire passer avec ce livre ?

« Certaines épreuves que j’ai traversées dans ma vie m’ont permis de changer mon regard sur le monde, de voir au-delà des apparences et de grandir finalement. Si bien qu’à travers ce conte initiatique, des choses sont remontées à la surface et j’ai voulu les transcender à travers une fiction porteuse de sens. J’ai réalisé, en prenant du recul sur le fil conducteur que je voulais avoir pour le livre, à quel point il est important de se reconnecter régulièrement à son enfant intérieur. Et encore plus quand on devient adulte. La créativité, l’imagination viennent de là. Et souvent, en grandissant, on rétrécit la vision qu’on a de la vie, on se met des œillères, on se perd parfois en chemin. Revisiter notre enfant intérieur peut être salvateur pour retrouver sa voie. »

 

3) Pourquoi situer l’histoire au Maroc ?

« Beaucoup de souvenirs de mon enfance passée au Maroc ont émergé dès le début de l’histoire. J’ai alors décidé d’écouter cette intuition en situant le conte entre une oasis de la Vallée du Dadès et Marrakech. Mais comme la notion du voyage est fondamentale à mes yeux, Anicha, la protagoniste part dans un second temps à travers la Méditerranée avant d’arriver en Egypte où elle va découvrir son véritable destin hors du commun. A mes yeux, ce n’est qu’en partant de chez soi, en allant voir ce qui se passe ailleurs, qu’on cultive sa curiosité et un certain goût de la différence. J’avoue ne pas avoir été en Egypte. Mais la plume d’un auteur permet à elle seule d’aller où bon nous semble, avec un peu d’imagination et une connexion avec le mystère de l’écriture. »

 

4) Qu’as-tu voulu illustrer avec le petit peuple ?

« Nous sommes à un tournant de notre civilisation. L’homme s’est cru maître de l’univers et détruit la planète. Ce qui pourrait lui coûter cher. Pourtant, toute forme de vie est respectable et le vivant, aussi petit soit-il, est nécessaire à la biodiversité. J’ai utilisé ces notions pour inventer le petit peuple, qui est, au fond, bien plus sage que les humains. Aussi, il m’a permis de transmettre au lecteur le message comme quoi personne n’est seul. En se reconnectant à son intuition, on peut s’ouvrir aux signes que la vie envoie. Il suffit d’y croire. De se laisser guider encore une fois par son enfant intérieur, de laisser de côté un peu la pensée raisonnable pour lâcher prise et avoir foi dans la vie et en son destin. Qui que nous soyons, nous avons chacun un rôle à jouer dans ce monde. »

 

5) Prévois-tu d’écrire la suite ?

« Je termine pour l’instant le manuscrit d’un nouveau roman. Je n’ai pas encore la réponse à cette question. Mais ce qui est sûr, c’est que les personnages me manquent déjà. »

 

 

                Le Scarabée Bleu est disponible dans toutes les librairies et en ligne. Un livre à découvrir pendant les vacances !

 

 

 

Gaelle

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