Kimchi gourmand et sain : la star des recettes coréennes

A première vue, l’idée de déguster du chou trempé dans la saumure n’est pas des plus ragoûtantes. C’est pourtant la base du Kimchi, une recette coréenne très populaire et bien plus gourmande qu’elle n’y paraît. Avis aux amateurs de cuisine épicée, le Kimchi est pimenté, mais l’acidité du chou et des légumes qui l’accompagnent rééquilibre l’ensemble. Côté santé, cette recette traditionnelle asiatique est pleine d’atouts. Puisque le chou chinois pousse sans problème dans l’hexagone à cette saison, que diriez-vous de faire le plein de légumes lacto-fermentés ?

 

Kimchi, ou le boum des légumes lacto-fermentés

Pour la plupart d’entre nous, les légumes lacto-fermentés se limitent à la traditionnelle choucroute du dimanche. Pourtant, la lacto-fermentation se développe de plus en plus en Europe. La fermentation dite lactique prend minimum 24h et donne un agréable goût acide aux aliments.

Cette technique très (très) ancienne est une technique comme une autre de conservation des aliments. Elle s’impose comme une vraie alternative à la congélation et à la mise en bocaux classique. Pour réaliser ses propres légumes lacto-fermentés, il suffit d’avoir de l’eau pure, du sel, des légumes et un bocal à joint bien propre.

Littéralement parlant, le Kimchi veut dire « légume submergé » en chinois. Originaire de Corée, ce plat se compose d’un chou chinois lacto-fermenté largement épicé au piment rouge cuisiné à l’ail, au gingembre et parfois accompagné de carottes et de radis. Les Coréens ont pris l’habitude de le consommer en accompagnement de plat ou en soupe.  

 

De petites lacto-bacilles qui font du bien

Les bactéries probiotiques produites par la fermentation ont aussi des avantages pour la santé. Elles facilitent la digestion et rendent l’alimentation crue plus facile à assimiler. Ces fameuses lacto-bacilles sont de bonnes bactéries qui peuplent l’intestin et lui permettent d’être en meilleure santé. Par effet rebond, cela stimule également l’immunité.

D’un point de vue purement chimique, il semblerait que l’acidification des aliments les rende plus riches sur le plan nutritif. Les minéraux, vitamines et oligo-éléments présents naturellement dans le légume seraient plus solubles une fois fermentés. Conclusion ? Les légumes lacto-fermentés nous veulent définitivement du bien !  

 

La recette !

Le secret d’un Kimchi réussi ? Une bonne fermentation ! La saumure réalisée doit être composée d’une eau pure (idéalement filtrée) et de gros sel non traité. Première étape indispensable ? Faire dégorger le chou chinois coupé en tronçon et d’éventuels autres légumes crus dans l’eau salée toute une nuit. Pour le reste, suivez le guide :

  • Le lendemain, rincer le chou à l’eau fraîche et le couper en petits tronçons en prenant soin de retirer les coeurs.
  • Dans un plat, mélanger 2 cuillères à soupe de gingembre frais broyé, 2 gousses d’ail haché, 1 cuillère à soupe de sucre, 1 oignon coupé en rondelles et 2 cuillères à soupe de piment rouge coréen.
  • Utiliser des gants alimentaires pour ensuite incorporer le chou chinois aux aromates et tout mélanger. Le chou doit se colorer en rouge.
  • Mettre la préparation dans le bocal sans le remplir complètement (la fermentation fait gonfler le chou). Ne fermez pas entièrement le bocal pour permettre à l’air de se dégager pendant cette étape.
  • Laisser le Kimchi fermenter pendant 24h à température ambiante.
  • Consommer chaud ou froid et conserver au frigo après ouverture.

 

 

Alors, verdict ?

 

Alexia

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