Orgasme et plaisir féminin : tout ce qu’on ne nous dit pas

Explorer sa propre sexualité et partir à la découverte de son corps sont des étapes essentielles pour espérer atteindre le nirvana. Mais elles ne suffisent pas toujours ! Parce que le sujet est tabou et parce que certaines questions ne sont jamais posées, les femmes sont nombreuses à mal connaître les mécanismes physiologiques de l’orgasme. Les idées reçues et le manque d’information peuvent parfois les empêcher de s’épanouir à 200% sur le plan sexuel. Levons les tabous et partons à la découverte du plaisir féminin !

 

La féminité et ses… 12 orgasmes différents !

Oui, oui, vous avez bien lu. Contrairement aux idées reçues, il n’existe pas deux types d’orgasmes (vaginal et clitoridien) mais bien 12.

Parmi eux, il y a bien sur l’orgasme mixte mais aussi la jouissance multiple (mixte + jouissance provoquée par d’autres stimulations), l’orgasme anal, l’orgasme « deep-spot » (zone spécifique dans le vagin), l’orgasme cervical (col de l’utérus), l’orgasme par le point G ou encore l’orgasme par les tétons.

D’autres, plus surprenants, concernent pourtant un certain nombre de femmes. C’est notamment le cas de l’orgasme par la pensée, l’orgasme par le baiser ou encore l’orgasme du sommeil.

Bien sûr, il faut un certain lâcher prise pour atteindre certains de ces orgasmes atypiques. Le plaisir en solo peut être l’occasion de partir à la découverte de toutes ces différentes zones.

Pour les couples, il faut que l’alchimie opère et que la confiance règne !

 

Clitoris : près de 8000 terminaisons nerveuses

Petite proéminence très innervée, le clitoris est capable de doubler de volume lorsqu’il est stimulé. Il est composé de pilliers, d’un corps, d’un prépuce et enfin d’un gland, zone charnière pendant l’orgasme. Ses 8000 terminaisons nerveuses le rendent évidement particulièrement sensible en cas de stimulation. Dans certains cas, la stimulation directe du gland peut être désagréable, voire douloureuse.

Cela se produit notamment après l’orgasme ou avant le gonflement du clitoris, alors qu’il n’est pas encore éveillé. Dans ces deux cas de figure, il vaut mieux éviter les caresses qui mettent le gland du clitoris à nu.

A noter également que l’orgasme provoque entre 3 et 15 contractions qui peuvent parfois provoquer de légères crampes douloureuses.

Dans le cadre d’une relation sexuelle classique, le clitoris est peu stimulé. La plupart des positions ne permettent qu’un léger frottement qui ne suffisent pas à déclencher le tant attendu orgasme clitoridien et bloquent ainsi d’autres types d’orgasmes (mixte et multiple).

Peu pratiquée car tabou, la stimulation manuelle du clitoris pendant la pénétration semble pourtant être le meilleur moyen de mettre toutes les chances de son côté !  

 

Le point G est-il un mythe ?

Non loin de la vessie et à 5cm de l’entrée du vagin, la légende raconte qu’une petite zone appelée Point G serait le secret de l’orgasme suprême.

Si l’on en croit le sexologue Gräfender qui lui a donné son nom en 1950, stimuler ce point G serait la garantie d’une explosion de plaisir. 70 ans après, le mystère Point G n’a pas encore été résolu !

Les médecins et autres chercheurs n’arrivent pas à se mettre d’accord, élaborant des hypothèses très éloignées les unes des autres.

En attendant, les principales concernées savent bien que se contenter de stimuler une zone potentielle ne suffit pas. Bien d’autres facteurs, encore plus mystérieux, entrent en ligne de compte…

 

Anorgasmie : 5 à 10% des femmes touchées

Certains l’auront peut-être compris, l’anorgasmie est l’impossibilité d’atteindre l’orgasme, malgré de nombreuses tentatives. Les femmes concernées arrivent pourtant à ressentir du désir, du plaisir et de l’excitation, sans pour autant accéder à la jouissance.

Cette anorgasmie peut être le fait d’un problème psychologique ou organique. La peur du lâcher prise et le conditionnement culturel/éducatif sont les principales causes psychologiques mais il faut aussi envisager que cela puisse venir d’un problème avec son partenaire.

Les causes organiques (douleurs pendant la pénétration) peuvent quant à elles nécessiter une consultation spécialisée.

 

Alors, prête à devenir une experte ?

 

 

Alexia

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