Sans même s’en rendre compte, certains manient à la perfection l’art du « oui, mais… ». Leur objectif ? Fermer la porte dès le départ et toujours penser au négatif. Cette réaction instinctive est bien souvent la manifestation inconsciente d’une peur. Peur de tomber de haut, peur de mal faire, peur de l’inconnu, peur de changer ses habitudes… Voir le verre à moitié vide est pourtant un véritable blocage au quotidien. Le « oui, mais » ferme la porte à de nombreuses opportunités et freine l’élan et l’enthousiasme général. Pour le combattre, suivez le guide !
Voir le verre à moitié plein pour se protéger ?
Oui, mais : les amateurs de cette formule, ne nous mentons pas, réagissent tout de suite en envisageant le pire pour s’épargner la peine d’essayer. Bien souvent, c’est un mécanisme de protection qui vise à fermer la porte à tout ce que la personne trouve effrayant. Dans d’autres cas de figure, le « oui, mais » est aussi employé régulièrement par les personnes qui baissent les bras et ne sont pas combatives. En évoquant toutes les bonnes raisons de ne pas agir, elles arrivent à se convaincre du bien fondé de leur décision. Résultat ? Elles pensent se protéger de l’échec et de la déception mais vivent en fait avec une vision faussée et bien peu objective de la réalité.
Un sabotage qui impacte forcément l’entourage
Autre conséquence ? Les personnes spécialistes du « oui, mais » entraînent leurs interlocuteurs dans leur négativisme. Dans le cadre d’un projet professionnel ou personnel, elles réagissent immédiatement en pointant tous les obstacles qui pourraient remettre en question le bon déroulement des choses. En réagissant ainsi, elles démoralisent vite les troupes et découragent les personnes enthousiastes qui n’osent pas s’imposer ou manquent d’arguments. Ce comportement aboutit à une démobilisation générale qui n’aide ni la personne négative, ni son entourage. Parce que leur négativisme a une vraie incidence, les adeptes du « oui, mais » ont tout intérêt à tourner leur langue sept fois dans leur bouche avant de parler !
Pour en arriver là, il suffit de travailler son optimisme chaque jour jusqu’à ce qu’il devienne instinctif. Mettre ses mots sur papier peut aider, en se forçant notamment à faire ressortir le positif de toutes les actions accomplies dans la journée.
Sortir de sa zone de confort et laisser venir les opportunités !
Bien sûr, l’optimisme et l’enthousiasme doivent se pratiquer au quotidien pour devenir des automatismes. En sortant régulièrement de sa zone de confort et en remplaçant le « oui, mais » par un « pourquoi pas ? », on se rend vite compte de toutes les belles opportunités qu’on a laissé passer en voyant systématiquement le verre à moitié vide. Même en cas de mauvaise expérience, l’individu réalise que l’échec n’est pas insurmontable, qu’il peut même être instructif et faire émerger des choses positives.
Bien sûr, lutter contre sa vraie nature n’est jamais chose aisée. La démarche ne peut se faire sans une certaine motivation. Les tempéraments des individus sont difficiles à radicalement changer mais il est tout à fait possible de les faire évoluer. Un éternel pessimiste peut tout à fait se réveiller un matin avec l’envie de laisser entrer de nouvelles opportunités dans sa vie.
Alors, prêt à abandonner le « oui, mais »?