Enchaînement de mouvements lents, chorégraphiés et précis, le tai chi chuan ne passe définitivement pas inaperçu. Dans les parcs, sur la plage ou dans les gymnases à l’abri des regards, la pratique de cette discipline est l’une des quatre branches de la médecine traditionnelle chinoise. Mi art martial, mi gymnastique, le tai chi fait des merveilles côté santé et chasse le stress pour de bon. Ça tombe bien, on cherchait justement une nouvelle activité à tester à la rentrée.
Une discipline qui convient aux sportifs… et aux autres !
De l’adolescence au troisième âge, le tai chi n’a pas vraiment de candidat idéal. Toutes les générations tireront des bénéfices de ce sport doux et relaxant. Amateurs de gymnastique suédoise, zumba et autres disciplines très (très) dynamiques trouveront peut-être que le tai chi est mortellement ennuyeux. Pourtant, tout l’intérêt de ce sport réside dans la puissance et l’impact de mouvements lents parfaitement maîtrisés. Sorte de corps à corps avec l’air, il réveille les muscles en douceur, renforce l’équilibre et harmonise la respiration. Elégantes, les postures ne sont d’ailleurs pas sans nous évoquer certains enchaînements d’arts martiaux au ralenti. Sportifs amateurs et débutants n’auront aucun mal à suivre le rythme. Pour le reste, tout est une question de concentration.
Une approche corps-esprit ancestrale
Dans la Chine très lointaine, l’art du tai chi se transmettait oralement. La maîtrise des différentes postures permettait au guerrier de dominer le combat grâce à sa souplesse et sa précision. Depuis, cet art martial et ses nombreux effets sur le corps et l’esprit ont muté en une discipline individuelle. Peu à peu, la transmission guerrière a été mise de côté, y compris l’apprentissage des points vitaux mortels. Côté médecine chinoise, les mouvements du tai chi sont là pour faire circuler les flux énergétiques du corps et dénouer les blocages. En Chine, il est très couramment pratiqué par les séniors qui profitent de ses bienfaits sur l’équilibre global du métabolisme et de l’esprit. La lenteur des postures invite à se concentrer, à se focaliser sur soi et à ressentir à 100% son énergie. Les émotions négatives et positives peuvent s’exprimer et être rééquilibrées par le travail des mouvements. Parce qu’elles captent le flux énergétique et le dirigent dans le corps, les mains jouent un rôle essentiel.
Une gymnastique « au ralenti » qui soulage certains maux
Les bonus de la pratique du tai chi ne s’arrêtent pas là. En plus de faire des miracles sur l’équilibre et la souplesse, on lui prête des vertus thérapeutiques étonnantes. Vous le ne saviez peut-être pas, mais cet ex art martial stimule le système respiratoire, digestif, circulatoire, nerveux et central. Conclusion ? Ses effets positifs se ressentent absolument partout. Ses enchaînements millimétrés sont réputés pour soulager les douleurs articulaires, musculaires et osseuses. Il aiderait également à prévenir l’hypertension et les maladies cardiovasculaires. Que les amateurs d’insomnies se réjouissent : le tai chi participe aussi au recalibrage du cycle du sommeil.
Alors, qu’est-ce qu’on attend pour s’y mettre ?
